Relaxe après cinq mois de détention provisoire

Après une procédure d’instruction durant laquelle un homme avait été mis en examen et placé en détention provisoire pendant une période d’un peu plus de cinq mois, celui-ci était jugé le 22 août 2024 par le Tribunal correctionnel de Créteil.

Il se voyait prévenu de faits d’association de malfaiteurs en vue de la préparation de faits de trafic de stupéfiants, et le Cabinet assurait la défense de ses intérêts.

Au terme de l’audience, le Tribunal a décidé de le relaxer, faute d’éléments suffisants permettant de s’assurer de sa culpabilité.

Il ne retournera donc pas en prison, contrairement à ce que souhaitait le procureur de la République, et il pourra récupérer l’ensemble des objets qui lui avaient été saisis, notamment son véhicule et une somme d’argent.

Enfin, l’homme a d’ores et déjà mandaté le Cabinet afin de solliciter une indemnisation de la période de détention provisoire qu’il a injustement effectuée.

Nicolas Clot